TBW Jean-Marie Tinck placé sous mandat d’arrêt

Objectif Sécurité


JEAN-MARIE TINCKS PLACE SOUS MANDAT D'ARRET



La Justice tient enfin un suspect, la juge d’instruction, Martine Michel, a placé ce mardi 13 mai 2014 Jean-Marie Tinck sous mandat d’arrêt sous 9 chefs d’inculpation.

Cet homme aujourd’hui âgé de 68 ans est suspecté d’être un des auteurs ou co-auteurs de la vague de crimes commis entre mars 1982 et novembre 1985 par les tueurs du Brabant Wallon.


Les faits :


Jean-Marie Tinck séjournait régulièrement en France. Au cours d’un de ces séjours, il se serait vanté auprès d’une connaissance d’avoir participé aux tueries du Brabant Wallon et aurait même donné des détails. La connaissance aurait contacté plusieurs journalistes et l’information est arrivée au parquet du Procureur du Roi.


Le suspect qui nie les faits semble correspondre au portrait-robot numéro 17 de la série diffusée en 1998. Celui dans lequel, journalistes, enquêteurs et magistrats affirmaient, il y a encore peu de temps, qu’ils étaient pratiquement sûr qu’il s’agissait de Madami Bouhouche.


Cette miraculeuse arrestation laisse perplexe toutes les personnes qui ont une connaissance approfondie du dossier et tous ont peur qu’après un court triomphe ce soit le désenchantement.



Profils des tueurs


Ils font preuve d’une incroyable audace

Ils sont des hommes déterminés qui n’hésitent pas à tuer : hommes, femmes, enfants. Ils tirent sur tout ce qui bouge.

Ils ont une telle maitrise des armes que les policiers et gendarmes affirmeront qu’ils sont persuadés qu’il s’agit de collègues d’unités spéciales compte tenu de leurs façons d’opérer et de manier les armes.

Ils sont organisés, méthodiques, calculateurs. Ils recherchent volontairement l’affrontement avec les forces de l’ordre et leurs sont techniquement supérieurs. Un officier de police dira même le meilleur d’entre nous n’arrive pas à la cheville de ces types-là.

Ils disposent d’endroits sécurisés, qui leurs permet après chaque braquage de disparaître sans laisser aucune trace. Ils sont capables de modifier l’aspect des véhicules qu’ils utilisent et disposent des capacités techniques pour améliorer leurs performances.


Si Jean-Marie Tinck cadre bien dans le profil décrit ci-avant, il peut être un des tueurs du Brabant Wallon, mais cela est réellement peu probable.


Un dernier point est interpellant. Jean-Marie Tinck s’est tu de mars 1982 à nos jours et tout à coup, à quelques mois de la prescription, il fait des confidences à une connaissance. Il devait avoir drôlement confiance.


Deux possibilités, il a fait ces hypothétiques confidences à une personne du milieu, peut être comme argument pour se faire accepter ou alors, il s’agit d’une confidence faite à une femme sur l’oreiller et dans ce cas, pour éblouir, on raconte parfois n’importe quoi.


Affaire à suivre avec la prudence d’usage….



Léon ROUFOSSE