Les points vitaux attention danger

Section 1

Cours belge de Self-défense

Leçon N°1 : Les points vitaux ,  attention danger

Les points vitaux sont les endroits où il faut frapper avec nos armes naturelles pour mettre immédiatement hors de combat un éventuel agresseur.

Frapper avec précision, de la main, du poing, du pied, de la tête, du coude ou du genou, entraîne l'évanouissement, la paralysie, l'hémorragie interne ou la mort.

Leur étude remonte à la nuit des temps; l'étude des coups frappés et des points vitaux fut surtout entreprise en ASIE, en CHINE, et au JAPON par certains guerriers samouraïs, par les moines et les maîtres d'arts martiaux.

II y a plusieurs centaines d'années, les moines chinois de Shaolin combattaient les brigands avec leurs mains nues.

De simples paysans ont combattu les envahisseurs des grands empires avec comme seules armes les armes naturelles de leur corps.

Les guerres et les combats font partie depuis toujours de la vie des hommes et si, de tous les temps, l'étude des points vitaux fut entreprise, il ne reste pratiquement plus aucun document traitant de ce sujet.

La façon exacte de frapper ces divers points, l'arme à employer et la recherche de l'effet déterminé ont souvent fait de nombreuses victimes et les récits venus jusqu'à nous sont aussi sanguinaires les uns que les autres.

II n'y avait jamais de rescapés à ces redoutables et sanguinaires tests qui marquèrent d'une profonde influence les arts martiaux et tous les modes de self-défense.

On retrouve ces tests dans la fabuleuse histoire des moines de Shaolin et dans de nombreux récits chinois et japonais concernant les arts martiaux.

Mais, où je suis resté le plus surpris, c'est devant la férocité de l'impitoyable prince hindou qui vécut il y a plus ou moins cinq mille ans d'après ce qu'en dit la légende.

II sacrifia plusieurs milliers d'esclaves à la recherche de l'emplacement précis des points vitaux du corps humain.

La suite de la légende, toujours aussi sanglante, se rapporte à la dernière guerre mondiale et on sait de source sûre que pendant cette période, les camps de concentration japonais servirent à l'expérimentation des points vitaux sur les prisonniers.

Cette étude était entreprise systématiquement selon la race du sujet, son état physique, son état psychologique, son âge.

Les tests ainsi élaborés ont été, paraît-il, consignés dans des archives secrètes.

A la fin de la guerre, il paraît que le Centre National Japonais de recherches sur les Techniques Guerrières Secrètes Ancestrales a fait une comparaison entres les planches anatomiques établies lors des tests dans les camps de concentration et les vieux manuscrits ancestraux; le tout aurait été consigné au Centre National de Recherches Japonais.

Je ne suis pas, bien sûr, en possession des planches anatomiques récentes. Mais grâce à de très nombreuses recherches, recoupements d'ouvrages anciens, et grâce aussi à la médecine anatomique moderne, je peux vous livrer les points vitaux avec une précision aussi rigoureuse que notre cruel prince hindou sans pour cela, heureusement d'ailleurs, avoir jamais tué quelqu'un.

"II n'y a pas de fumée sans feu"

affirme un vieux proverbe bien de chez nous.

II est donc parfois difficile de savoir où commence la légende et où finit la réalité.

Cependant, les recoupements que j'ai opérés à partir de nombreux ouvrages et manuscrits d'époque permettent de confirmer une certaine base d'authenticité à cette légende.


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