TBW Analyse de certains faits troublants. Ne tirez aucune conclusion, il s’agit certainement de simples coïncidences

Objectif Sécurité


TBW : Analyse de certains faits troublants ! Ne tirez aucune conclusion, il s’agit certainement de simples coïncidences


Rétrospective


1.C’est fortement espéré, mais peu probable que le chef des TBW ait été blessé ou tué par un policier lors de la dernière attaque connue à Alost le 09 novembre 1985.

La bande était en possession des gilets pare-balles très sophistiqués du type « Ballon 24-14 A2M » volés la nuit du 09 au 10 septembre 1983 chez son concepteur la société Wittock-Van Landeghen à Tamise.

Il s’agissait d’une commande de l’armée hollandaise et seule la sureté de l’Etat, le B4 et le ministre de la justice étaient au courant. A part les initiés précités, personne à l’extérieur de l’entreprise n’était au courant de cette spéciale commande qui était bien dissimulée dans les coffres. Mais les tueurs étaient visiblement bien renseignés et connaissaient avec précision l’endroit où étaient rangés les précieux pare-balles. N’est-il pas raisonnable d’imaginer que les TBW avaient une ou plusieurs taupes au sein des administrations précitées. N’oublions pas qu’à l’époque Claude Leroy magistrat et membre du cabinet du ministre de la justice, Jean Gol, transmettait régulièrement des dossiers confidentiels au milieu en général et à certain trafiquants d’armes en particulier.

Malgré toutes les affirmations (sauf impact tête), ce n’est pas une balle de revolver de calibre 38 de 9 para qui aurait inquiété le présumé chef des TBW qui était bien protégé dans son gilet pare-balles 24-14 A2M. Certains témoignages laissent penser qu’il aurait pu être touché à une artère fémorale.


2.Les profileurs de la CIA sont formels, les crimes perpétrés par les TBW n’avaient d’autres buts que de favoriser le vol. d’après leurs conclusions, les tueurs fous n’étaient que de simples gangsters et la meilleure piste reste la filière boraine. Formée à l’école de la CIA, ce n’est pas étonnant qu’il soit arrivé à cette conclusion.

C’est désormais une quasi certitude, les tueurs fous ayant perpétrés les attentats dans le Brabant Wallon avaient reçu un entrainement que les professionnels appellent dans leur jargon TTP « Technique-Tactiques-Procédures ».

Il s’agit de techniques d’assaut mises au point aux USA et que les unités anti-terroristes emploient par exemple pour libérer les otages.

Il est indéniable qu’il existe de fortes similitudes entre les techniques d’assaut et de replis utilisées par les TBW et celles utilisées par les unités spéciales d’interventions telles que l’ex-groupe Diane ou Delta force.

A tel point que bons nombres de spécialistes se sont laissés aller à comparer les tueurs fous à un commando bien entrainé qui agissait comme des terroristes pour désorganiser et déstabiliser la Belgique.

Une force occulte tirait les ficelles et dirigeait en coulisse. En quelques sortes, un acte de manipulation, une gigantesque machinerie industrielle et militaire de défense.

« L’objectif par une vague d’attentats au coup humains élevé en s’en prenant au peuple, aux civils, c'est-à-dire aux innocents femmes, enfants, instaurer la tension, créer un climat de terreur, semer la peur pour faire pousser la psychose pour que la population réclame de ses dirigeants, de l’Etat plus de sécurité et surtout donne à son ministre de la justice les pouvoirs absolus. »

Une manipulation par la peur de l’opinion publique pour faire accepter entre autres l’implantation en Belgique et dans plusieurs pays européens des forces spéciales américaines, d’euros missiles et surtout du renforcement des forces de l’ordre belge avec établissement d’une micro fiche ou d’une carte d’identité biométrique pour chaque citoyen.

Au début 1986, Juan Mendez prétendait avoir des éléments lui permettant d’étayer les hypothèses précitées. Il aurait découvert les dessous de l’opération baptisée « 90 days ». Il avait été mis en garde que diffuser ses élucubrations pouvait nuire à beaucoup de monde et pouvait être dangereux pour lui. Troublé, il veut se confier à une de ses collègues, lui faire des révélations. Il veut la rencontrer rapidement. Rendez-vous est pris pour le 04 janvier. Paniquée, la jeune femme reporte l’entrevue et informe sa hiérarchie.

Juan Mendez ne fera jamais ses confidences. Le 07 janvier 1986, il est exécuté de 6 balles tirées à bout portant. Le tueur a tiré 4 balles dans la tête et 2 dans la poitrine. Les munitions utilisées sont introuvables en Belgique, des hidrashoc améliorées. L’ogive creuse est remplie de mercure, l’orifice supérieur est fermé au polyester, en pénétrant sous la pression du mercure l’ogive s’ouvre comme une feuille de trèfle ou se fragmente. Peu après le meurtre, les enquêteurs découvrent que Mendez utilisait pour ses loisirs la même voiture qu’un ancien du groupe Diane, une Mercedes 4X4  blanche. La plaque d’immatriculation apposée sur le véhicule (une fausse vraie reproduction) était identique à celle d’une autre Mercedes blanche appartenant à un homme public bien connu.

Avant son exécution, Juan Mendez enquêtait sur le vol d’armes dont il avait été victime et sur l’exécution du cuisinier de l’Auberge du Chevalier de Beersel. Agé de 72 ans, l’homme avait été sauvagement torturé avant d’être exécuté de 5 balles dans la tête. Mendez avait rendu visite aux nouveaux habitants. Il voulait connaître si la victime n’avait pas laissé des documents qui auraient échappés à la vigilance des enquêteurs. Il était aussi persuadé que des diamants étaient dissimulés dans l’auberge. Il parlait de cachettes secrètes devant contenir des documents, des armes et surtout des diamants.

Une aberration de plus dans ce dossier, Van den Boeynants et l’association Rachel avaient des intérêts dans l’auberge et la sœur de Juan Mendez était copropriétaire avec Guy Mathot d’une villa où s’assemblaient hommes politiques, publiques et des demoiselles aux mœurs spéciaux.

Aux abords de cette villa, des voitures appartenant aux plus hautes autorités du pays avaient été aperçues et les rumeurs les plus folles avaient circulés.


3.Plusieurs observateurs dont des officiers des services spéciaux pensent que les tueurs du Brabant Wallon étaient probablement des militaires appartenant à un corps spécial défendant les intérêts américains. Ils conseillent aux incrédules de se livrer à la petite expérience qui suit :

a.Prendre une carte géographique de la Belgique.


b.Repérer et marquer tous les endroits où les tueurs ont sévi.


c.En examinant la carte et les endroits d’actions des tueurs, il apparait qu’une même route traverse les 4 endroits où eu lieu les tueries « La nationale 6 ».


d.En observant avec plus d’attention, vous découvrez que la route N6 débouche directement sur le SHAPE. La base générale de l’alliance et surtout le quartier général de la CIA pour l’Europe.


e.En traçant un trait qui relie le SHAPE Alost et Wavre, on obtient un triangle parfait. Triangle dans lequel se situent par le plus grand des hasards tous les lieux d’actions des TBW. Comment les tueurs disparaissaient-ils toujours dans ce triangle sans laisser de traces ?



f.La N6 est l’itinéraire le plus rapide entre le bois de la Houssière et le SHAPE. Bois dans lequel 2 jours après le massacre du Delhaize d’Alost, les enquêteurs retrouvent une Golf GTI calcinée contenant des morceaux de manuscrits aboutissant à Jean Bultot. Malgré cette preuve accablante, il n’a pas été inquiété pour ces faits. Il est vrai qu’il avait reçu de Claude Leroy une copie du dossier Pinon ce qui lui assurait une certaine impunité. La N6 permet avec la N55 de rejoindre aussi la commune d’Alost au Nord Ouest de Bruxelles et son Delhaize.


4.Un ministre et un procureur clament haut et fort : Les tueurs nous sont bien connus mais ne donnent aucune instruction pour qu’on les arrête. Bizarre non !

Le 02 octobre 1983, les enquêteurs recueillent la déclaration d’un témoin qui affirme formellement avoir reconnu un des assassins de l’Auberge des 3 canards, PV-2769 du 02 octobre 1983. Le 05 octobre 1983, le témoin réauditionné confirme ses précédentes déclarations et les confortes par de nouveaux éléments PV-N°2779 du 05 octobre 1983. Malgré la précision de ses déclarations, il n’est pas pris au sérieux. Plutôt que de donner des instructions pour inquiéter l’auteur présumé. Il lui est expliqué qu’il est victime d’une ressemblance, il lui est conseillé d’oublier toute cette histoire et de retourner vaquer à ses habituelles occupations.

En 1983, sur les indications d’une caissières de magasin, un présumé auteur est appréhendé. Il a un squelette tatoué sur le bras ce qui avait été indiqué formellement par la caissière. A son domicile, les enquêteurs découvrent des masques de carnaval semblables à ceux utilisés par les tueurs et un grand nombre d’armes. A la surprise générale, il est remis en liberté sur l’intervention du PR Jean Deprête. Il s’agissait semble-t-il d’un indic à qui on avait demandé d’être attentif et d’observer les grandes surfaces. Cela serait avant et non pendant l’agression que la caissière aurait aperçu le squelette sur le bras d’où la confusion.

Que faut-il en penser, qui peut compléter les zones d’ombres ?


Léon ROUFOSSE