DOSSIERS CONNEXES ÉLUCIDÉS
Guy Goffinon
Le 11 octobre 1981, un correspondant anonyme téléphone à la brigade spéciale de recherches de Bruxelles pour convenir d’un rendez-vous avec l’adjudant Goffinon, l’un des meilleurs enquêteurs de la BSR.
L’homme affirme détenir des renseignements très important concernant des attentats en préparation qui intéresseront le Gof au plus haut point (Le Gof est le surnom donné à l’adjudant par ses amis et ses collègues).
Malheureusement, l’adjudant Goffinon est en récupération ce 11 octobre. Un acte ou des actes en préparation ne peuvent rester sans réponse. Sans hésiter, trois de ses collègues décident de le remplacer. Ils s’engouffrent dans le Peugeot 404 et foncent vers le lieu de rendez-vous. Ils n’iront pas plus loin que la place Madou : l’arrière de la Peugeot explose, heureusement sans provoquer trop de dommages : la bombe (EEI). Composée de deux parties n’a pas correctement fonctionné. Seule la pré-charge a fonctionné.
Robert Beijer est l’auteur d’un livre « Le dernier mensonge ». Dans cet ouvrage, Beijer s’accuse d’être l’auteur de l’attentat dont ont été victimes les collègues de l’adjudant Guy Goffinon et décrit en détail le mode opératoire de l’acte terroriste.
Major Herman Vernaillen
Dans la nuit du 25 au 26 octobre 1981, des individus sonnent à la porte d’une villa d’Affligen dans la banlieue bruxelloise. Dès que l’ombre de l’occupant apparait, ils mitraillent la façade et la porte d’entrée. Les armes utilisées : un pistolet GP9 para et 2 carabines de calibre 222 de marque Remington. La cible de cette fusillade : le Major Herman Vernaillen, commandant du district de la gendarmerie de Bruxelles. Le Major et son épouse sont grièvement blessés.
Dans le livre, Le dernier mensonge, dont il est l’auteur, Robert Beijer, s’accuse d’être le chef du commando qui a commis l’attentat contre le Major Vernaillen. Il donne le nom de ses complices et y décrit en détails le modus operandi de l’acte terroriste.
Trois millions (d’anciens francs belges) détournés au greffe du Tribunal de Bruxelles
Le 22 mai 1981, un gendarme, très autoritaire, présente au greffe du Tribunal correctionnel de Bruxelles des documents qui le missionnent pour récupérer 3 millions de francs saisis.
Il repart avec l’argent sans être inquiété. Grace à son faux ordre de mission, il a facilement dupé le fonctionnaire du greffe. En novembre 1981, le même scénario est utilisé au centre de tri postal de Bruxelles.
Dans le livre, Le dernier mensonge, dont est l’auteur Robert Beijer, s’accuse d’être le commanditaire de ces détournements. Il livre les noms de ses complices et décrit en détails le modus operandi des deux détournements.
Meurtre d’un agent de sécurité et vol d’or, de bijoux et de la valise diplomatique russe.
Le 26 octobre 1982, un agent de sécurité des voies aériennes, Francis Zwarts, disparait avec une camionnette remplie d’or, de diamants, de montres de marque prestigieuses et de la valise diplomatique russe, cargaison qu’il venait de décharger d’un avion de la Swissair. La camionnette sera retrouvée tachée de sang, mais le cadavre de l’agent de sécurité ne sera jamais retrouvé.
Dans le livre, Le dernier mensonge, dont il est l’auteur, Robert Beijer s’accuse d’être le chef du commando qui a attaqué, enlevé et tué Francis Zwarts. Il décrit avec précision le déroulement de l’acte odieux, précise que seule la valise diplomatique russe l’intéressait et que, moyennant certains avantages, il accepterait d’indiquer l’endroit approximatif ou ses complices ont enterré le malheureux agent de sécurité.
Vol d’armes au groupe Diane
Dans la nuit du réveillon 1981, des cambrioleurs s’introduisent sans effraction dans les bâtiments du groupe Diane. Ils s’emparent d’un très grand nombre d’armes ultra perfectionnées.
5.bis.Vol d’armes dans la villa de Juan Mendez
Le 19 mai 1985, des cambrioleurs s’introduisent dans la villa de Juan Mendez, un jeune cadre de la FN. Ils emportent la quasi-totalité de la collection que ce fou des armes avait constituée. Le 07 janvier 1986, il est exécuté au volant de sa voiture le long de l’autoroute de Namur à Rosière.
En novembre 1987, une partie des armes de la collection de Mendez et des armes volées au groupe Diane sont retrouvées dans un garage loué par Robert Beijer et Madani Bouhouche.
Dans le livre, Le dernier mensonge, dont il est l’auteur, Robert Beijer, relate comment avec son complice de toujours, il a pillé l’armurie du bâtiment le mieux gardé de Belgique.
Affaire à suivre
Léon ROUFOSSE